Willian N. Stolkin | You love. | FINIT

Il nait le 18 Août en Angleterre, dans une ville nommée Clacton, sur la côte Est de l'île. Il grandit là-bas, toujours dans la même maison. Ses parents n'ont jamais déménagé, bien trop attachés à cette maison familiale qu'ils avaient fait construire alors qu'ils attendaient leur premier enfant, sans savoir que ce serait l'unique. Parlons un peu de ses parents. Son père, Charles, était issu d'une famille de la haute bourgeoisie. Sa mère, Catherine, bien que n'étant pas de la bourgeoisie elle restait la fille d'un riche banquier Anglais. Autant vous dire que s'il y a bien une chose dont il n'a pas manqué dans sa vie, c'est d'argent. Son père était souvent absent et de toute façon quand il rentrait il râlait, buvait son verre de whisky et allait s'enfermer dans sa pièce. Sa mère elle s'occupait comme elle pouvait. Elle se concentrait beaucoup sur les galeries d'art et prêtait souvent de l'argent à de jeunes artistes qui voulaient se lancer. Malheureusement, après un violent accident de voiture, madame ne pu plus avoir d'enfant. William serait leur unique hérité.

Très tôt ses parents se sont rendu compte du caractère de leur fils. Mais ils n'ont rien fait pour changer cela, au contraire même. Sa mère le choyait, persuadé qu'avec beaucoup d'amour et de liberté il changerait. Mais, comme le dit si bien notre cher William : Elle se fourrait le doigt dans l'œil, jusqu'au coude. Il n'avait pas vraiment de modèle paternel, puisque ce dernier ne s'occupait pas vraiment de lui. Sauf pour lui parler argent ou business. Conversation qui d'ailleurs, ennuyait fortement le jeune homme. Fainéant, il ne pratiqua jamais aucune activité. Ou du moins, jusqu'à l'âge de 14 ans ou il comprit l'importance de son physique auprès des gens. Il se mit alors à faire quelques exercices de façon régulière afin de se muscler. Ce qu'il réussit plutôt bien même s'il reste encore assez fin. William était mauvais, perfide et manipulateur. Il aimait causer des ennuis à tout le monde, sans raison particulière. Il était aussi narcissique, égocentrique et prétentieux. A table, il devait manger en face du miroir, au-dessus de son lit était également installé un miroir et il ne partait jamais sans en emporter un avec lui. Au cas où, comme il dit souvent.

Plus il grandissait, plus il prenait du plaisir à emmerder les autres. C'était devenu comme vital, nécessaire. S'il passait une journée sans déranger personne il devenait fou le soir. William est en effet quelqu'un d'assez capricieux et il est attaché à sa petite routine quotidienne. Il devint aussi affable avec les femmes, les traitants comme de vulgaires objets. De toute façon il était persuadé que cela ferait comme avec sa mère : il se marierait avec une femme riche, il travaillerait et elle ne glanderait rien à part dépenser le fric qu'il gagne. Oui, autant vous dire qu'il avait une sale image de sa mère. D'ailleurs, il ne lui renvoyait pas du tout l'amour qu'elle lui donnait. Il l'a méprisait autant qu'il pouvait. Mais il avait beau lui reprocher pleins de choses il ne valait pas mieux. Toujours en train de dépenser l'argent de son père à droite à gauche pour un rien. Puisqu'il avait les moyens d'avoir le plus cher, pourquoi se priver ? William disposait de très peu d'amis et il était prêt à les trahir à la première occasion. Peut-on alors réellement parler d'amis ? De toute façon, il s'auto-suffit. Et bien oui, quoi ! Y a-t-il meilleure compagnie que lui-même ? Non, évidemment.

En plus d'être faignant il était sale. Heureusement pour lui qu'ils avaient des femmes de ménage, sinon sa chambre serait vite devenue une véritable porcherie. Et le reste de la maison aussi, car oui, William à un léger côté envahissant et partout où il passe il laisse des traces. Peut-être sa façon à lui de marquer son territoire. Incapable de se décider sur son avenir, ses parents l'envoyèrent dans une Fac de droit. Mais au bout de quelques mois William démontra son mécontentement. Université pas assez réputée, parcours trop banale et gens indigne de sa personne. Bref, il devait changer tout ça. Fatigués de tant de manières et de caprices ses parents l'envoyèrent le plus loin possible : en Australie. Le jeune homme ne riposta pas, plutôt content même. Il intégra donc l'université de droit de Perth et le temps passa. Ses parents lui payaient un magnifique appartement de 300 mètres carrés avec tout le luxe intérieur. Mais après quelques années, brillantes pourtant, dans le droit, monsieur se lassa. Et puis ses parents seraient tellement contents de le voir suivre la voie dans laquelle ils l'ont mis. Il réfléchit donc à où il pourrait se réorienter, plus ça fera chier ses parents, meilleur se sera.

• William adore jouer de son côté British et en fait toujours des tonnes. Il prétend jouer au golf comme un Dieu et prend un malin plaisir à snober tout le monde avec ça. Et si vous saviez qu'en réalité, il n'a jamais mis les pieds sur un terrain de golf ?
• William est crade. Il ne fait jamais le ménage, laisse tout traîner, ne lave pas ses fringues... Son appartement tournerait vite au dépotoir s'il n'avait pas une femme de ménage qui s'occupe de tout ça.
• William déteste les animaux. N'essayez même pas de lui en passer un il serait capable de le laisser mourir de faim tant ça l'insupporte et le dégoûte.
• William se donne un air calme, impassible et imperturbable. Et pourtant, plus stressé que lui, tu meurs ! Toujours en train de se ronger les ongles, de sursauter au moindre bruit suspect, à transpirer lors d'un contrôle etc... Il cache bien son jeu, n'est-ce pas ?
• William est un goujat. Il aime les filles, ou plutôt leurs corps. Et il ne se prive de rien, il n'a aucune limite et il ne supporte pas qu'on lui en imposent. Il peut vite devenir grossier si on lui résiste. Et pourtant son côté "sale mec" à déjà fait ses preuves et les filles semblent aimer ça. Ou du moins, un peu.