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 Invitation et plus si affinité | LILOU

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William N. Stolkin
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William N. Stolkin


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MessageSujet: Invitation et plus si affinité | LILOU   Invitation et plus si affinité | LILOU EmptyLun 5 Juil - 18:38

Depuis qu'il l'avait vu, c'est-à-dire il y a une semaine environs, William ne cessait de penser à Lilou. Après qu'elle ait quitté l'Angleterre, il n'aurait jamais pensé la revoir un jour. Elle, la seule fille pour qui il avait déjà ressentit des sentiments. Et pourtant, il l'avait malmené et il continuait, incapable de reconnaître ce qu'il ressentait pour elle. C'était une chose à la limite de l'inacceptable ! Il y a des choses comme ça qu'on arrive pas à assumer. Certains c'est leur poids, d'autre leur famille et bien lui c'est le fait d'avoir des sentiments, d'aimer. Et pour éviter qu'on pense ça de lui, il prenait un malin plaisir à descendre les gens plus bas que terre. Le problème, c'est que justement : il n'y a pas de problème. Je m'explique. La plupart des gens qui sont ainsi cachent un malaise, il y a une raison à un tel comportement. Lui, non. Alors comment changer quelqu'un quand il est ainsi de naissance ? Que ce n'est pas à cause de son vécu, mais que tout simplement, c'est génétique ? Les chances d'amélioration sont très faibles, voir quasi inexistantes. Cependant, elles ne sont pas impossibles. Même s'il n'y a que Lilou qui est au courant, c'est déjà pas mal étant donné qu'elle est la principale intéressée. Oui, oui, il est déjà arrivé qu'il lui témoigne son affection. Même si deux minutes après il l'envoyait promener. Des gestes, des mots, des regards, des cadeaux etc. C'était toujours plus ou moins subtile, rarement direct, franc et clair. Il ne lui avait jamais dit : Lilou je t'aime. Ou même : Je tiens à toi. Mais il se comportait de façon jalouse, ne supportant pas qu'un homme l'approche. Il posait parfois sur elle un regard protecteur. Il l'a couvrait de cadeaux. Et même si pour certains et certaines ça ne voulait rien dire, pour lui si. Il ne dépensait pas son argent pour n'importe qui. Seul quelques privilégiés en bénéficiaient. Et Lilou en faisait partis. Et ce qui était bien, c'est que elle, elle voyait tout ça, elle comprenait. Elle savait parfaitement qu'il n'arriverait pas à exprimer ce qu'il ressentait pour elle. Et à force, elle avait apprit à relever toutes ses subtilités et toutes ses attentions. C'était d'ailleurs certainement pour ça que leur couple avait duré aussi longtemps. Parce qu'elle ne se montrait pas exigeante vis-à-vis de lui, qu'elle se contentait de ce qu'il lui donnait sans lui demander plus. Et pourtant, elle aurait pu car elle, elle lui avait tellement donné. William en avait conscience, mais il feintait de le savoir. Du moins, publiquement. Car au fond, il le savait pertinemment.

Il aurait aimé que ce soit elle qui revienne vers lui. Mais au bout de quelques jours, il réalisa que c'était impossible. Il ne lui avait laissé ni numéro ni adresse et il était sur liste rouge. Donc il était impossible pour Lilou de le retrouver. Il retourna quelques fois là ou il l'avait retrouvé il y a de ça une semaine, espérant pouvoir la recroiser. Mais en vain. Alors, il rentrait chez lui, en sachant pas s'il devait s'en réjouir ou désespérer. Après tout, il était dangereux pour lui de retrouver Lilou dans son entourage. Combien de temps résisterait-il à la belle ? Il n'en savait rien lui même, c'est pour dire. Et ça ne l'enchantait pas plus que ça. Pourquoi ? Car il savait qu'il lui était impossible d'être fidèle lorsqu'il était en couple et il savait que Lilou en souffrirait, encore. Au fond, ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait. Et puis, il avait une image à tenir lui ici. Il verra bien, il improvisera. Pour le moment, il cherchait une excuse pour aller la voir. Et ce n'était pas facile. C'est alors qu'il réalisa qu'il n'avait pas son adresse mail. Soit, elle n'avait pas pas reçu son invitation à sa fête. Quoi qu'elle en avait certainement entendue parler, il décida d'aller l'inviter en personne. De toute façon, il savait déjà qu'elle ne refuserait pas. Elle ne lui avait jamais rien refusé. William avait parfois abusé de sa gentillesse, et même s'il s'en vantait, au fond il n'était pas si fier que ça. Après tout, Lilou était prête à tout pour lui et lui faisait comme s'il se fichait d'elle et qu'il la manipulait. Que lui trouvait-elle donc ?

Après avoir passé du temps à se préparer, à s'habiller et se parfumer il fut fin prêt. Vêtu d'un jean foncé délavé, d'une chemise blanche entrouverte au niveau du col et de chaussure italienne noire classe il sortit de chez lui récupérer sa voiture. Il passa sa main dans ses cheveux, replaçant sa mèche bien en arrière. Il prit une grande inspiration, démarra sa voiture et alluma le GPS. L'adresse de Lilou était toujours là. Il l'a valida et prit le chemin indiqué. En moins de 10 minutes il fut devant chez elle. Il se gara et resta dans la voiture. Il hésitait un peu, conscient de l'attraction qu'elle exerçait sur lui. Aller la voir était un risque à prendre, surtout s'il rentrait chez elle. Mais tant pis, il devait tenter le tout pour le tout. Il détacha sa ceinture et sortit de sa voiture. Après l'avoir fermée à clé il se dirigea en direction de la porte d'entrée. Là, il sonna. D'abord, rien. Puis il entendit une voix qui criait qu'elle allait ouvrir. La clé dans la serrure tourne, la porte s'ouvre et là... Madame Hondraz. Celle-ci se pétrifie sur place en reconnaissant le jeune homme. Comment oublier la tête du bourreau de votre fille et même de votre famille ? Celui à cause de qui vous avez dû quitter votre pays. William lui lança un sourire mesquin, il inclina légèrement la tête, fier, droit, cynique. Puis, d'une voix hypocrite il lança : « Madame Hondraz ! Mais quel plaisir de vous revoir après tout ce temps. » La mère resta muette devant le jeune homme, qui semblait tellement à l'aise, naturel, comme si rien ne c'était passé. Puis, il ajouta : « Je suis venu pour voir Lilou. Je dois lui parler. » Il fixait madame Hondraz avec intensité, exerçant sur elle une certaine force et pression. Mais c'était du au choc de la surprise. D'ailleurs, elle semblait reprendre ses esprits... Allait-elle le mettre dehors?
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MessageSujet: Re: Invitation et plus si affinité | LILOU   Invitation et plus si affinité | LILOU EmptyMar 6 Juil - 4:03


Le temps peut passer aussi rapidement de lentement, il y a des jours où on ne voit pas les heures passées et il y a des semaines qui paressent plus longue que jamais. Lilou vivait l'une de ces semaines longue, interminable, la tête ailleurs, ces heures de travaille étaient plus pénible que jamais et tout lui rappelait cette fameuse après midi. Par chance, elle n'avait pas perdue son emplois, même si elle avait eut trop à un ton sec et froid, son patron devait avoir pitié d'elle et lui avait laissé une dernière chance. Durant qu'elle rangeait des livres le matins à la bibliothèque de la ville, elle avait tout le temps pour pensé à lui. Cela pouvait autant la faire sourire que la faire pleurer. Tout dépendait de la journée, les jours où elle avait plus le morale, elle n'avait pas la tête à penser qu'elle ne le reverrait plus, seulement dans les nuages, elle s'imaginait avec lui et c'était suffisant pour son bonheur. Puis les jours où on l'a ramenait sur terre, elle réalisait qu'elle devait se faire des idées, qu'il ne reviendrait probablement jamais à elle, après être parti si subitement, il n'avait surement pas envie de la revoir.

Sans un signe de vie du jeune homme, elle l'imaginait partout, dans la rue, elle croyait le croiser, mais tristement pour elle, ce n'était souvent qu'un homme de la même envergure. Puis au travail, elle était souvent persuadé qu'il avait passé devant la rangé où elle rangeait des condiments ou autres. À chaque fois, ce n'était que des élussions. Pourtant, aujourd'hui, il était devant elle. Devant sa porte à la demander. Elle était sur le point de partir avec sa mère, son père travaillait et celle-ci avait un rendez-vous chez la coiffeuse, rien d'amusant au yeux de Lilou. Quand sa mère lui avait demander de l'accompagner, elle avait accepté, ayant rien de mieux à faire, c'était mieux pour elle de sortir durant sa seule journée de congé, pour ne pas rester enfermé dans sa chambre à penser à lui et à dessiner ces moindres traits sur papier. C'était ça façon à elle de le sortir de sa tête, en le dessinant, elle était trop occupé à crayonner pour penser à lui et se demander si lui aussi il pensait à elle.

Quand quelqu'un sonna à leur porte, Lilou avait simplement pensé que c'était leur voisin, venant lui demander d'arrêter de nourrir des chats errants, parce qu'ils allaient sur leur terrain. Puisqu'il lui demandait régulièrement, mais jamais elle avait été capable de rester assise à les regarder mourir de faim. Jamais elle ne se serait doutée qu'il s'agissait de William attendant à sa porte, pourtant, quand elle s'aperçue que sa mère restait muette tout en mettant ces chaussure prête à partir, elle vint voir ce qui se passait, croyant que quelque chose de grave c'était peut-être produit. « Maman, tu devrais partir sans moi, je t'accompagnerai un autre jour, d'accord. » Sa mère finit par partir, surement par contre coeur, mais elle n'avait pas trop le choix, sa mère n'aimait pas William, ni son père d'ailleurs, ils étaient tout deux persuadé que leur fille avait passé à autre chose et que William faisait parti de son passé. Il était de retour, pour combien de temps, personne ne le savait, mais il était revenue à elle. le regard bleu de Lilou brillait de choix, simplement à le voir dans son entrée de maison. Sa petite maison était simple, mais avec ces moyens, c'était le mieux que sa famille avait pu s'offrir. Quand la voiture de sa mère sortie enfin de leur allée, elle put enfin pauser son regard sur William, avant que sa mère parte, elle l'avait évité, pour être certaine que sa mère ne se doute pas qu'elle tient toujours à lui, car quand elle pausait ses yeux sur lui, on pouvait probablement lire dans son regard combien elle l'aimait. « Salut William, tu veux entrée? Sinon, il y a toujours une petite table dans ma cours si tu veux t'asseoir. » Avait-elle dit en souriant comme une enfant qui venait de découvrir un trésor dans son grenier. Elle ne savait tout de même pas où se mettre, devait-elle lui serrer la main ou bien lui faire la bise? Le mal l'aise qu'elle ressentait la dernière fois qu'elle l'avait vu était de retour, environ une semaine plus tôt, il l'avait quitté devant sa maison, sans rien dire. Était-il en colère? Que voulait-il? Elle en savait rien, mais souriait toujours, attendant sa réponse. Nerveusement, elle replaça son chandail, un qu'il lui avait acheté la dernière fois qu'ils s'étaient revue, une tunique blanche très confortable, puis dans son coup, le collier à coeur qu'il lui avait aussi offert pendait.


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MessageSujet: Re: Invitation et plus si affinité | LILOU   Invitation et plus si affinité | LILOU EmptyMer 7 Juil - 21:25

Et finalement non. La mère ne dit rien, resta silencieuse, semblant sur ses gardes. Lilou n'avait pas dû parler de leurs retrouvailles à ses parents. Rien d'étonnant à cela d'ailleurs. Ils n'auraient certainement pas apprécié de voir William revenir dans leur vie. Lilou arriva. Il put voir à son expression qu'elle était heureuse de le voir ici, sur le pas de sa porte. Ou en tout cas, sa venue ne lui déplaisait pas. Elle dit à sa mère d'aller il ne savait où sans elle, qu'elle viendrait une autre fois. Il aima l'idée qu'elle n'aille pas quelque part pour lui, sans même savoir s'il en avait pour 2 minutes ou bien 2 heures. Il ne le laissa cependant pas paraitre, restant froid et impassible, comme à son habitude. Il fixait Lilou de ses sombres yeux marrons, grave, sérieux, comme toujours. Elle, elle avait le regard clair, pur et pétillant. Elle respirait la douceur et la joie de vivre. Lui, il était sombre, mauvais, nerveux. Il ne donnait pas vraiment envie d'être plus connu que ça et l'idée de s'amuser avec lui semblait impensable. Et pourtant. La mère de Lilou finit par lâcher la porte, cessant de bloquer l'entrée et elle disparue dans la maison. Ils restèrent tout les deux immobiles, à se regarder dans le blanc des yeux, intensément. A chaque fois qu'ils se regardaient il se passait quelque chose de fort et d'incontrôlable. C'était ça que William aurait notamment voulu éviter aujourd'hui. Mais c'était impossible. A chaque fois cela se produisait et ce depuis le jour ou il l'avait vraiment bien regardé. Depuis le jour ou il avait comprit qui elle était et ce qu'elle ressentait pour lui. Depuis le jour ou il savait que son regard était sincère. Et il aimait se perdre dans l'immensité de ses yeux, si bleu, si calmes. Il se sentait reposé, apaisé même. Il avait parfois l'impression que quand elle posait son regard sur lui, elle voyait à travers lui, elle lisait ses pensées, ses sentiments et ses doutes. Elle lisait en lui, elle comprenait tout, il ne pouvait rien lui cacher. Même si parfois ça l'avait agacé au plus au point, détestant qu'on sache ce qu'il ressente, cela lui avait aussi servit. Il n'avait jamais eu besoin de lui avouer quoi que ce soit pour qu'elle devine qu'il était bien avec elle. Certes, elle avait due douter parfois au vu de son comportement imprévisible et exécrable. Il était si injuste avec elle.

Sa mère finit par partir, les laissant seuls à s'observer en silence. C'est Lilou qui prit la parole en première. Elle semblait assez à l'aise, souriante comme toujours. « Salut William, tu veux entrée? Sinon, il y a toujours une petite table dans ma cours si tu veux t'asseoir. » Il échappa un petit sourire en coin et rentra dans la maison avant même de lui répondre. Il observa l'intérieur, l'air assez méprisant. Pour toute réponse il répliqua : « Et ben ! C'est pas du luxe ici. » Perspicace le William dit donc. Et très sympathique d'ailleurs. Décidément, il ne changeait pas. Il ajouta : « Je préfère l'intérieur, nous serons plus... Tranquille. » Il s'approcha d'elle, ne quittant pas son regard des yeux. Il s'arrêta à quelques centimètres d'elle, gardant tout d'abord le silence. Puis il se pencha vers elle et déposa un léger baiser sur sa joue, à la commissure des lèvres. Puis il se redressa vivement, continuant de jeter un coup d'œil autour de lui. « Cependant, je veux bien boire quelque chose. Une bière ou un coca, quelque chose dans le genre, ce que tu veux. » Sans même lui laisser le temps de réagir, il lui attrapa la main et se dirigea vers le salon ou il s'installa sur la table à manger. Sans gêne ? Plutôt oui, mais Lilou devait avoir l'habitude il avait toujours été ainsi. William essayait de se concentrer autant qu'il pouvait, mais c'était difficile. Il détaillait la jolie brune dans le moindre recoin. Il réalisa qu'elle portait une des tenues qu'il lui avait acheté une semaine auparavant. Elle lui allait à merveille, la mettait vraiment en valeur. Elle était magnifique. Il espérait qu'aucun homme ne l'avait aimé depuis qu'elle était partie d'Angleterre. Que personne ne l'avait embrassé ni touché. Il n'aurait pas supporté.

Il s'installa confortablement sur la chaise et attendit qu'elle lui ramène quelque chose à boire. Là, il lui fit signe de s'assoir sur une chaise après avoir rapproché cette dernière de sa propre chaise. Il l'a voulait tout à côté de lui. Son parfum était délicieux et il se sentait fondre devant l'innocence de son visage. Visage doux, angélique. Qui aurait pu penser que ce serait ce genre de fille qui l'aurait fait craquer ? Lui qu'on voit sans cesse avec des femmes de caractère, des femmes entreprenantes, imposantes, dont le nom est connu. C'est un peu comme la "belle et la bête". Mais il s'en fiche de ce que peuvent penser les autres sur elle, sur eux. Il posa sa main sur la sienne et commença. « Ceci n'est pas une simple visite de courtoisie. Crois-moi, j'avais bien mieux à faire aujourd'hui. » Petite réplique désobligeante afin d'atténuer la suite de son discours. « Étant donné que je n'ai pas ton email je n'ai pas pu t'envoyer mon invitation. Comme chaque année au début des vacances d'été, j'organise une grosse soirée ou tout les jeunes de la ville sont convié. Puisque tu fais partis de ces jeunes, je me devais de t'inviter. Et tu ne peux pas refuser, je veux que tu sois là. » Il l'a regardait, sérieux. Sa voix avait été froide, sèche et autoritaire. Pourtant, la demande qu'il y avait derrière n'avait rien de désagréable, bien au contraire. C'était un peu comme s'il l'a suppliait de venir. Il baissa les yeux un instant, hésitant à poursuivre. Il lâcha sa main brusquement. Puis il ajouta sans la regarder. « Tout le monde doit venir accompagné et bien habillé. Je me doute que tu n'auras pas de cavalier et je ne veux pas que tu es honte, c'est pourquoi je me sacrifie et accepte d'être le tien. » Encore une fois, il avait misé sur la finesse. Il avançait le fait qu'elle ne pourrait pas se trouver de cavalier, comme si personne ne pouvait vouloir d'elle. Cependant, il pensait tout le contraire. Il avait peur que justement, elle trouve quelqu'un et passe la soirée avec. Et ça, il ne le voulait pas. Il l'a voulait pour lui, et uniquement lui. Il releva la tête vers elle, froid, neutre. Il glissa son regard vers ses longs cheveux bruns. Il tendit la main vers elle, caressant doucement sa joue, puis ses cheveux. Il laissa glisser sa main le long de son dos, l'arrête au niveau de ses hanches. Il recroisa son regard et la fixa, attendant une réponse, une réaction. Il fixa un peu trop ses lèvres et l'envie de l'embrasser le démangea. Cependant, il garda le contrôle et se retint. Mais pour combien de temps encore ? Surtout qu'il venait d'apercevoir le petit pendentif en cœur qu'il lui avait acheter la dernière fois également. Il fut troublé et ne réussit pas à le cacher ce qui l'agaça quelque peu.
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MessageSujet: Re: Invitation et plus si affinité | LILOU   Invitation et plus si affinité | LILOU EmptyJeu 8 Juil - 14:22

Depuis son déménagement ici, Lilou n'avait jamais osé reparler de William à ses parents. Il ne savait donc pas qu'elle l'aimait encore, ce qui pourrait expliquer son in-intérêt pour les autres hommes d'ailleurs. Elle qui aurait pu chercher à fréquenter d'autres hommes restait simplement dans la chambre à le dessiner. Chose qui pourrait faire peur, puisque dessiner quelqu'un parce qu'il vous manque peut avoir l'air étrange. Lilou le faisait elle, pour l'oublier, avant, quand elle le dessinait, elle était concentrée à se rappeler de tous ses traits et en oubliait qu'il hantait toutes ses moindres pensers. Depuis la fois qu'ils s'étaient revue, elle avait tenter de le dessiner pour le chasser de ses pensers à se concentrer sur ses traits, mais ça ne fonctionnait plus, son visage était beaucoup plus frai dans sa mémoire, elle l'avait revu et depuis, après l'avoir dessiner une seule fois, elle avait abandonné, comme ça ne l'aidait plus. Toute de même, sa boîte avec tous ses dessins était toujours bien caché là où personne ne la trouverait. Personne ne venait chez elle normalement, ce n'était pas pour les invités qu'elle le cachait, mais pour ses parents. Son père était tombé sur un dessins une seule fois et il avait tellement paniqué qu'elle lui avait menti et dit que c'était vieux, qu'elle était tombé dessus un dessin qu'elle avait fait de lui en Angleterre quand ils étaient ensemble.

Maintenant à l'intérieur, Lilou baissa les yeux après avoir entendue le commentaire de William, sa maison n'était pas luxueuse, c'était un fait. Sa mère avait fait du mieux qu'elle pouvait avec ses moyens, c'était plutôt simple, mais assez pour Lilou qui connaissait tous ce que ses parents avec vécu pour finir dans cette maison en Australie. Puis elle s'exécuta, se dirigeant vers la cuisine, elle jeta un oeil dans le frigo et y trouva une bière, elle ne buvait pas, mais ces parents oui. Elle l'apporta à son invité et le laissa l'ouvrir puis s'exécuta pour une seconde fois. Il voulait qu'elle s'assoit, ce qu'elle fit. Elle remarqua qu'il avait approché sa chaise de la sienne, ce qui donna envie à Lilou de sourire, même si elle aurait voulu se n'en empêcher, en sa compagnie, elle en était pas capable. Ses yeux aurait parler pour elle.

Même si elle était heureuse d'être avec lui, en même temps, elle aurait préféré s'asseoir un peu plus loin, du moins, un peu moins près. Il lui parlait et le sentir si près d'elle lui faisait tourner la tête. Elle ne voulait pas l'embrasser même si l'idée était bien dans sa tête, elle ne devait pas, la dernière fois, il était partie dans une colère noire, elle ne voulait pas qu'il reparte aussi vite aujourd'hui, alors si elle aurait pu garder ses distances, elle l'aurait fait.

Lilou n'avait jamais été le genre de fille à faire la fête, à vrai dire, elle ne l'avait jamais vraiment fait. Ce genre d'ambiance la rendait mal à l'aise et pourtant, elle était heureuse qu'il l'invite. Il voulait qu'elle soit là, il venait de lui dire, et cela, même si elle s'efforçait à ne pas trop avoir l'air heureuse, sa lui faisait plaisir. William était une personne froide, Lilou le connaissait et avait apprit à lire sous son ton sombre avec le temps. Ici, c'était le touché de main qui lui laissait croire qu'il parlait sincèrement, malgré l'autorité dans sa voix. Avant qu'il termine sa phrase, Lilou pensait devoir oublié l'idée de se rendre à cette fête, quand il lui dit qu'elle devait être accompagnée, puisqu'elle aurait surement trouver quelqu'un pour accompagnée, un ami surement, mais toute la soirée, elle aurait voulu voir celle qui accompagnait William, jalouse probablement. Mais elle aurait resté muette, elle n'aurait pas été jalouse parce qu'elle le voulait que pour lui et tout et tout, mais parce qu'elle aurait payée cher pour être à sa place. Quand il continua, elle était heureuse qu'il lui offre d'être son cavalier, elle n'était pas certaine ici, si c'était parce qu'il voulait être avec elle ou parce qu'il ne voulait pas la voir avec un autre homme. Comme il lui avait déjà bien fait comprendre qu'il ne voulait pas la voir avec un autre homme sans son accord. Lilou s'en fichait un peu de la raison, si cela voulait dire qu'il allait allait passé une autre soirée avec elle. Elle allait répondre quelque chose quand il passa sa main sur sa joue pour ensuite la mettre dans ses cheveux et la faire passé dans son dos. Lilou se concentrait à ne rien faire de mal, elle ne pouvait pas l'embrasser, ni lui faire d'avance, comme je disais plus haut, elle ne voulait pas qu'il reparte brusquement encore une fois. Alors elle se leva pour se détacher de son emprise, gênée, elle pris la parole. « Merci beaucoup William, c'est très gentil de ta part, tu aurais probablement trouver quelqu'un de mieux pour t'accompagner, alors merci, c'est très gentil. » Puis elle eut envie de lui prendre la main pour le traîner jusqu'à sa chambre tout en lui expliquant ce qu'elle voulait faire, comme elle aurait fait avec n'importe qui. Même qu'elle approcha sa main de la sienne, mais laissa tomber en cours de route et choisit de lui demander poliment, pour ne pas l'offenser. « Je ne voudrais pas te faire honte à ta fête, alors je me demandais qu'elle robe tu préférais que je porte? » Puis c'est alors qu'il se leva et la suivit dans la petite maison avec sa bière dans les mains. « Tu les as toutes vue la semaine dernière, mais peut-être que tu te souviens plus trop de chacune d'elle. » Ajouta-t-elle fixant le sol. Elle n'avait pas trop les moyens de s'acheter tout cela, alors ceux qu'il lui avait acheté étaient les seul qu'elle avait, il le savait, mais lui dire à lui la gênait comme elle savait qu'il pouvait avoir tout ce qu'il voulait, il pouvait avoir mieux que toutes ses robes réunis, il pouvait avoir mieux qu'elle.

Dans sa chambre aux couleurs crèmes, il n'y avait rien d'extravagant, son lit au centre, un bureau de travail près de son garde robe et un tabouret ainsi que son chevalet était devant la fenêtre, une toile commencer, mais pas tout à fait terminée du l'arbre dans sa cours arrière au couché du soleil était installé sur le chevalet. Puis elle avait un petit bureau avec ces vêtements quotidiens adossé sur le mur devant sont lit. Arrivée, elle se jeta toute suite sur le garde robe, et sortie les robes une part un pour les laisser tomber sur son lit, William s'y était assit, alors elle avait fait attention de ne pas lui lancé dans la figure. « Alors, laquelle préfère-tu que je porte? » Puis silencieusement, elle s'assit à ses côtés, gardant quand même un mètre entre eux attendant la réaction de William.
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