Milan O. Alezzati || un.jour.je.trouverais.le.titre.parfait.
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Sujet: Milan O. Alezzati || un.jour.je.trouverais.le.titre.parfait. Sam 17 Avr - 22:48
Alezzati, Milan Orfeo (c) Psychozee
- DON'T BE SO SHY .
- NOM = Alezzati - PRÉNOM(s) = Milan, Orfeo - AGE = 24 ans - LIEU/DATE DE NAISSANCE = 14 Février 1986, à Venise. - ÉTUDES/JOB= Il est le guitariste/chanteur du groupe "Street People", et bosse chez un disquaire. - GROUPE = Never Say Never
- BECAUSE YOUR SECRETS ARE OUR SECRETS .
Parce qu'on se doit de tout savoir :
• Milan est rester un grand gamin... Non, non, aucun syndrome de Peter Pan en vue, ni même d'un manque de maturité. Il sait être sérieux et responsable quand il le faut, malgré son âme qui se révèle parfois quelque peu enfantine. Il peut s'émerveiller pour un rien par exemple... Coller le devant un feux d'artifice et ses yeux brilleront ; proposez-lui de partager une glace et un large sourire viendra barrer son visage. Il est même parfois plus turbulent et taquin que lorsqu'il était gosse. Une véritable pile électrique, qui cache bien son jeu sous des airs de garçon posé. Il lui en faut peu pour s'amuser et déconner, possédant une sacrée imagination pour ce qui est d'occuper son temps de manière originale. Il aime aussi sortir entre potes, aller au cinéma lorsqu'il est question de ne pas voir un navet, d'aller draguer et j'en passe... Il est comme ça, il bouge beaucoup, parce qu'il en a besoin certes, mais aussi parce qu'il aime ça ! Faire la fête, s'amuser, tout simplement profiter de la vie, et croyez-moi ce n'est pas le cas de tout le monde. Selon lui certains feraient mieux de retirer le balai qu'ils ont dans le derrière ! Ces gens, il ne les supporte pas, il ne peux vraiment pas se les voir. S'en devient physique. Abandonnez-le dans une pièce avec un gars de ce genre, et il devient dingue.
• Il dessine... Sans arrêt. Enfin lui considère ça comme du gribouillage. Mais ça le détend... C'est sans doute la deuxième chose, après la musique bien évidemment, qui parvient à l'apaiser lorsque ça ne va pas fort. C'est un grand fanatique de bandes dessinées. Il adore ça, et pourrait en lire des tonnes, sans jamais s'en lasser. D'ailleurs il passe un temps fou dans une petite librairies qu'il à découvert à l'âge de 12-13 ans, spécialisée dans ce type de lecture. C'est un tout autre univers selon lui, qui permet l'évasion et oublie les prises de tête inutiles. Rares ne sont pas les fois où il s'empare d'un crayon et griffonne une page entière de BD, mettant en scène ses proches, sa bande de potes et lui-même encore. Ca n'a rien de très sérieux, encore moins de professionnel, mais le petit Alezzati se débrouille bien...
• Il est bordélique à un point... Oh seigneur ! C'est impossible à décrire ! Son petit côté je m'en foutiste l'entraine dans un tel désordre, qu'il a parfois lui-même du mal à s'y retrouver. « C'est un bazar organisé ! » -réplique-t-il lorsqu'on lui fait la réflexion. Il prétend que tout ordonner n'a rien de sorcier, qu'il ne le fait pas par simple choix, et qu'il a bien mieux à faire. En même temps, il n'est quasiment jamais chez lui... Attention ! Bordélique ne veut pas non plus dire qu'il vit dans une véritable porcherie ! Loin de là, il a quelques règles qu'il tient, gardant son appartement propre. Il laisse simplement trainer ses fringues, ou alors ses affaires de tous les jours comme son trousseau de clés, son portefeuille, ses bouquins, sa guitare et j'en passe... L'objet dont la recherche lui prend le plus de temps doit demeurer la télécommande de la télévision. Peut-être parce qu'il la regarde rarement... Voir même... euh... Jamais ?
• Milan fume... Oui, le tabac c'est mauvais pour la santé ; oui cela va lui détruire la santé en s'attaquant à ses poumons. Mais il le sait, et ce n'est pas pour cela qu'il a arrêté sa consommation. Quand on le reprend, lui faisant la morale, il ne peut s'empêcher de répliquer : « Je me drogue ? Non, donc ça va, je peux faire pire... » Sauf qu'une fois, ce fut la belle Hyde qui lui fit une remarque à ce sujet, lors d'une répétition, le voyant enchaîner les pauses cigarettes, allumant clope sur clope... Et il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde à nouveau, lui qui avait l'habitude de faire taire les gens à l'aide de quelques paroles bien placées. « C'est tout comme, abruti... » Ce fut à lui de garder le silence, incapable de répondre et de remporter ce semblant de joute verbale. Il s'est promis d'arrêter ; où du moins l'a fait silencieusement pour elle. Mais c'est difficile, alors il tente ce sevrage petit à petit...
• Derrière son sale caractère se cache un mec attentionné et doux... En effet, au premier abord ça peut en surprendre plus d'un, car il faut dire qu'il le dissimule assez bien. Envers ses proches, c'est une vrai crème. Il est très protecteur et ne peut s'empêcher de veiller sur les personnes qui sont chères à son coeur. Il serait même prêt à tout pour eux... En particulier pour sa petite cousine, Cassy. Pour ce petit bout de femme, il ferait n'importe quoi ! Il la considère comme sa petite soeur, et ne manque jamais d'aider sa tante à gérer la petite tornade brune. Il leur doit tellement, qu'il leur en sera à jamais reconnaissant. Ce côté protecteur semble décuplé lorsqu'on l'associe à son impulsivité. En effet, il part au quart de tour et s'emballe pour un rien. Il suffit qu'on le provoque un peu trop pour qu'il se laisse embarquer dans un élan de colère et qu'il disjoncte. Ca peut paraître flippant, mais il sait se contrôler et n'agit ainsi que dans les situations les plus extrêmes.
- KEEP THE GREATEST FOR THE END, UUH ? .
- AVATAR = Robert Pattinson - PSEUDO/PRÉNOM = Lillix - JOUEUR/JOUEUSE = Joueuse - COMMENT AVEZ VOUS CONNU YFM ? Une amie m'a passé le lien. ^^ - COMMENTAIRES = J'pense avoir le temps pour ça, non ? Je me concentre sur ma fiche, je suis sage ! (a)
Dernière édition par Milan O. Alezzati le Dim 18 Avr - 15:50, édité 14 fois
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Sujet: Re: Milan O. Alezzati || un.jour.je.trouverais.le.titre.parfait. Sam 17 Avr - 22:48
- TELL THE TRUTH, THE WHOLE TRUTH .
Quel homme ne serait pas heureux d’apprendre la naissance de son fils ? Qui plus est de son premier fils ? Que tout c’est bien passé, et que femme et enfant se portent à merveille ? Monsieur Alezzati, grand avocat italien, connu à travers tout le pays, aimait sa famille bien qu’il ne soit pas des plus démonstratif. En ce 14 Février, alors que la journée se voulait fraîche, il emmena sa femme d'urgence à l'hôpital. Les raisons ? Lors d'une balade en amoureux, sur une magnifique gondole, la future maman avait tout simplement perdue les eaux. L'accouchement n'étant prévu que dans deux mois seulement, ce fut la surprise. Visiblement le bout de chou avait décidé de pointer le bout de son nez, en ce jour où des millions de couples fêtaient le plus beau sentiment qui soit au monde : l’amour. Pas ch*ant le gosse ! Etait-ce un signe ? Sûrement pas ! Immédiatement, alors que les contractions étaient de plus en plus rapprochées, Andrea, la maman, pestait et maudissait son époux d'avoir eu l'idée de voyager alors qu'elle attendait leur premier bébé. Par chance, le petit prématuré n'eut aucun soucis majeur, placé au plus vite dans une couveuse. Monsieur Alezzati s'en voulu terriblement... Il se sentait responsable de tout ça, et ne supportait pas l'éventuelle possibilité que leur fils souffre d'une quelconque manière. C'était lui qui avait poussé sa femme à faire ce petit voyage en amoureux, quittant Rome pour Venise le temps d'un petit week-end. Le week-end de trop sans doute. Quand on lui accorda un droit de visite, il poussa avec précaution la porte de la chambre numéro 524 où sa femme avait été installée quelques heures plus tôt. Elle reposait dans le seul lit de cette grande chambre, et regardait avec tendresse un petit être allongée non loin de son lit, bien au chaud et sous surveillance d'un monitoring. Elle sourit lorsqu'elle aperçu son mari dans l'encadrement de la porte de la chambre ; un sourire magnifique qui toucha son mari. Un sourire qui ne reflétait que du bonheur, loin d’annoncer ce qui suivrait… Il s'avança vers elle, alors qu’elle se déplaçait doucement vers le coin du lit pour lui dégagé une place pour s'asseoir. « Viens, viens voir notre fils... » Elle souriait heureuse, aux anges sans quitter des yeux leur bébé. Il déposa les fleurs sur la table de chevet ainsi que la peluche, un ourson couleur caramel, puis il s'installa près d'elle et découvrit son enfant, son petit prince… « Milan... -Appela doucement l'heureuse maman. - Je te présente ton papa. » Là, ce fut comme un déclic dans la tête de l’heureux père de famille. Il réalisa d’un seul coup que ce petit être était sa chair et son sang, qu’il faisait désormais concrètement partie de sa vie. Du revers de la main, il caressa la douce joue de sa femme, fier du travail qu'elle avait fourni, fier de leur petite merveille. La famille s’agrandissait, et son cœur aussi, y faisant un peu de place pour ce nouveau petit. Une belle vie, paisible et heureuse, les attendait... Du moins en apparence !
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Il n'y avait pas à dire... Milan avait eu une enfance heureuse. Fils unique, il avait été chouchouté comme jamais. Passant ses plus jeunes années à Rome, il avait fini par déménager, la petite famille décidant de se rendre en Australie, Andrea ayant le mal du pays. Oui, oui, il était bien le fils d'un italien et d'une australienne... Un sacré mélange de culture pour le coup. Un tel voyage aurait eu de quoi effrayer plus d'un petit garçon, mais pas Milan. Au contraire, pour lui ils partaient à l'aventure, et c'était magique. Cependant, ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était aux multiples voyages qu'entreprenait son père, entre la capitale italienne et Melbourne, ville natale de sa chère et tendre maman. Il le voyait peu, mais chaque instant passé à ses côtés était un vrai bonheur. Il se plaisait là-bas, et se réjouissait de retrouver toute sa famille maternelle, oncles et tantes, cousins et cousines... Il faut dire que du côté de son père, c'était un peu le désert niveau nouvelles générations. Ils étaient tous unis, et il n'avait pas à s'en faire.
“ Papa, tu as laissé son coeur je t'en veux... ”
« Maman ! Stop ! Calme-toi bon sang ! » Le vase contenant de magnifiques fleurs blanches, de belles orchidées pour être exact, qui reposait sur le plan de travail de la petite cuisine vint se briser sur le sol, dans un bruit sourd. Des éclats de verre recouvrirent aussitôt le sol, l'eau se répandit sur le carrelage, manquant de faire tomber Milan lorsque ce dernier tenta de s'approcher de sa mère, à présent recroquevillée sur elle-même, dans un coin de la cuisine, en larmes. L'adolescent sentait son coeur se serrer dans sa poitrine à la simple vue de ce chagrin. Voilà maintenant 4 ans que son mari, et donc le père de Milan, était décédé, emporté dans un tragique accident d'avion. 4 longues années, qui n'avaient pourtant pas encore apaisé la douleur de cette veuve. Chaque année, à cette même date, elle sombrait et faisait subir involontairement à son fils ses crises d'hystérie, ses cris, ses larmes... Recevoir un simple bouquet de fleurs l'anéantissait, bien que le geste soit attentionné et partant d'un bon sentiment. Elle ne supportait pas de se retrouver en face de ces maudites compositions florales, en mémoire de son époux. Le grand cabinet d'avocats dont il avait fait partie n'avait toujours pas compris que même bienveillant, ce geste blessait davantage le coeur meurtri de cette pauvre femme et qu'il ne lui était d'aucun soutien, d'aucune aide... 4 ans qu'elle ne parvenait pas à se reconstruire, et qu'elle délaissait comme jamais son fils. Certes, à présent âgé d'un peu plus de 16 ans, Milan se débrouillait tout seul, parvenant à s'occuper de sa mère en plus de sa propre personne, assumant un rôle qui ne lui revenait pas. La serrant tout contre lui, il tentait de la calmer, tant bien que mal... Il sentait ses larmes salées mouiller son t-shirt, et fermait les yeux pour retenir les siennes. « Je suis là maman... C'est fini... Chut... » -murmurait-il doucement, tout en déposant quelques baisers sur ses cheveux bruns, cherchant à l'apaiser du mieux qu'il pouvait.
“ Ca s'perd pas un sourire, ça s'oublie seulement, puis sa revient un jour, avec le temps... ”
L'aventure n'avait plus rien de magique... Milan maudissait ce job d'avocat, ce cabinet bien trop stupide pour refuser la démission de Mr. Alezzati afin de s'installer définitivement à Melbourne. « Vous êtes notre meilleur élément... Vos compétences nous sont indispensables. » A présent, comment allait-il pouvoir servir et défendre des gens, puisqu'il n'était plus de ce monde ?! Littéralement rongé par la rage, Milan s'est très vite refermé sur lui-même, s'enfermant dans un bulle qu'il voulait pareille à un bouclier. On lui avait pris son père, ainsi que le sourire de sa mère, il n'avait rien à céder aux autres, à la vie... Cette dernière lui en faisait baver, le laissant témoin impuissant de la chute de mère. Andrea allait de plus en plus mal, sombrant doucement dans une dépression indescriptible, ne parvenant pas à ce relever de ce drame. Elle souffrait, et ne trouvait rien de mieux pour soulager ses maux que de se perdre dans les méandres de l'inconscience, en buvant encore et encore. Boire jusqu'à plus soif, boire pour oublier son malheur, jusqu'à malheureusement en oublier son propre fils. Elle n'était plus capable d'assumer son rôle de mère, et sa soeur, la tante et marraine de Milan, ne pouvait pas prétendre le contraire, malgré tout l'amour qu'elle pouvait porter à son aînée. Pour le bien de Milan, elle fut contrainte de demander une mise sous tutelle du jeune homme. Il le fallait ; elle ne pouvait pas fermer les yeux sur le malheur de son filleul. Le tribunal lui accorda alors le droit de faire venir Milan chez elle. Elle tenta en vain de faire entrer sa soeur dans un centre spécialisé, mais cette dernière, se sentant trahis et pensant avoir tout perdue, refusa catégoriquement que l'on s'occupe ainsi d'elle. Ce fut une période difficile pour Milan. Il emménageait dans une petite ville non loin de Perth, se sentait plus seul que jamais malgré la présence de sa tante, de son oncle, et de leur petite Cassy. Cependant il lui fallait tourner la page et sourire à son avenir.
Entrant dans la grande maison, par la porte de derrière donnant sur la cuisine, et ce comme dans un moulin puisqu'il connaissait les lieux comme sa poche et s'y sentait toujours comme chez lui, Milan abandonna son sac à dos sur la table qui trônait au centre de la pièce. Cassy y était installée, déjeunant tranquillement, et c'est l'air de rien qu'elle appela sa mère, haussant la voix. « Maman ! Un inconnu vient prendre son petit déjeuner avec nous ce matin ! » La femme passa le seuil de la porte, un peu étonné par l'annonce de sa fille. Dès lors que son regard se posa sur son neveu, un large sourire vint illuminer son visage, aux traits bien fatigués. Aussitôt, elle s'avança vers lui et le prit dans ses bras. Ca faisait un moment qu'ils ne l'avaient pas vu -d'où la réplique de l'adolescente. Milan avait finit par prendre son envole, s'installant seul dans le centre de Perth, pour y terminer ses études et y mener sa propre petite vie. « Comment vas-tu ? Qu'est-ce que tu racontes de beau ? - le questionna sa tante, toujours très maternelle avec lui. - Oh bah ça va... La routine tu sais... Enfin le boulot, la musique... - Ton groupe marche bien ? - Ca va, on se débrouille. - Il ponctua sa phrase d'un haussement d'épaules, alors qu'il sentait le regard de sa cousine le détailler de la tête aux pieds. Il se tourna vers elle et la fixa, d'un air interrogateur. - On t'a volé ta guitare en chemin ? -lança la miss, d'un air amusé, soulignant le fait qu'il ne se séparait presque jamais de son petit bijou comme il avait l'habitude de l'appeler, et que le voir sans ce matin était franchement surprenant. - Oh... Non, c'est un copain qui l'emmène directement à la salle de répèt'. Je lui ai dit que je passerais vous voir avant de venir. » Il esquissa un sourire, puis sa tante lui ordonna de s'asseoir sans discuter, prête à lui préparer un super petit déjeuner. Observant la grande table, et chacune des personnes qui venaient de s'y asseoir, Milan prenait conscience de cette chance qu'il avait eu dans son malheur... Bien qu'il ne vivait plus sous leur toit, ces personnes demeuraient cette famille aimante qui lui avait sorti la tête de l'eau, l'empêchant de toucher le fond. Il leur en était reconnaissant, et voulait en quelque sorte faire leur fierté tout en les protégeant à son tour, comme ils l'avaient fait avec lui par le passé, quelques années auparavant. « Je ne reste pas longtemps, on m'attend... - Il ne faudrait pas faire attendre une jolie blonde, n'est-ce pas ? -Cassy le fixait avec des yeux rieurs. - Sans commentaire la minimoy'z - Hey ! Je ne suis plus une... - Mange avant que ça soit froid... » - Il termina par un large sourire, alors que sa cousine faisait mine d'être vexée -mentant très mal au passage.
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Un regard en coin et discret, par-dessus les étagères du rayon que parcourait Milan, sans trop faire attention aux articles présentés. Non, son regard était plutôt posé sur Hyde, qui se trouvait dans l’allée d’à côté. Et quand cette dernière vint à tourner la tête vers lui, le beau brun s’empressa de baisser immédiatement son regard, feintant d’avoir trouvé quelque chose d’intéressant. Bien que cela se révélait être un peu compliqué, vu ce qui se présentait à lui. Un tas de gadgets dont jamais il n’aurait soupçonné l’existence, et qu’il ne penserait jamais utiliser. Pourquoi s’étaient-ils rendu dans cette boutique de farces et attrapes déjà ? Il n’en savait trop rien… En passant dans la vitrine, toutes ces couleurs flashy avaient attiré son regard, qui pour le coup s’était révélé être semblable à celui d’un gosse, et son âme d’enfant l’avait poussé à y jeter un coup d’œil, entraînant bien évidemment Hyde avec lui. Et voilà dix bonnes minutes qu’ils se baladaient dans la boutique, finissant par se retrouver l’un en face de l’autre, séparé par une double étagère, plus petite qu’eux. Milan sentait que le regard de son amie demeurait posé sur lui. Il se pencha, et récupéra alors au bas de l’étagère, sur la dernière tablette, un jouet que les enfants adorent et que les parents apprécient moins généralement : un pistolet à eau. Et il s’agissait du modèle d’exposition. Milan fixa l’objet, puis Hyde, et laissa se dessiner au coin de ses fines lèvres, un léger sourire. « Je paris que tu as toujours rêvé d’en avoir un comme celui-la ! –dit-il d’une voix taquine. –Tu crois qu’il fonctionne ? On va voir ça ! » – répliqua-t-il, alors qu’un sourire se dessinait sur son visage.
Il appuya sur la gâchette sans attendre plus longtemps, alors qu’il était tourné en direction d'Hyde. Un jet d’eau s’en échappa, mouillant alors la jeune femme, qui ferma automatiquement les yeux, et plaçant sa main devant son visage. Milan se figea, et laissa un rire franc franchir le seuil de ses lèvres. Elle faisait une de ces têtes, il n’avait pas pu s’en empêcher. « Je… Je suis désolé… -reprit-il entre deux éclats de rire. - Tu vas voir toi ! - Non mais… Qu’est-ce que tu vas faire ? –demanda-t-il, faussement inquiet, en la voyant faire le tour. Son sourire ne quittait pas son joli visage, aux traits fins. - Tu ne paies rien pour attendre ! - Soit sympa... Je sais que tu rêves de tremper ma chemise, mais... - Pfff ! N'importe quoi ! » Le jeune homme ne perdit cependant pas de temps pour filer, prenant la direction opposée à celle de Hyde, gardant précieusement son arme en main. Ca pouvait toujours servir après tout ! Ils tournèrent un petit moment ainsi dans les rayons, se faisant très vite remarquer. Malheureusement pour lui, il fut désarmé. Pas de bol, pas vrai ? Hyde le fixait désormais, avec ce regard victorieux, vengeur. « Non… Tu ne vas pas oser… - Je vais me gêner, tiens ! » Elle venait de tirer, et l’eau s’avérait être assez froide. Milan releva les yeux pour croiser le regard amusé de la belle blondinette. Non mais… Il allait riposter, sentant ce désir de vengeance se faire de plus en plus présent, ne cessant de croître et ce d’une manière incroyable. Mais il n’en eut pas le temps. La propriétaire du petit commerce venait de faire son apparition, à l’autre bout de la pièce, sortant tout juste de l’arrière boutique. Visiblement, elle n’était pas commode, et la plaisanterie ainsi que le jeu ne devait pas souvent la dérider et lui faire décrocher un sourire. Le comble quand on tient un tel magasin, non ? Milan la regarda, et constatant qu'elle s’apprêtait à les chasser, il prit les devants. Ni une, ni deux, il s’empara du pistolet, le laissa sur la première étagère qui se présenta à lui, pour finir par glisser sa main dans celle d'Hyde et l’entraîner vers la sortie.
« Viens par là si tu veux qu’on s’en sorte indemne ! » -s’exclama-t-il en riant. Ils sortirent donc de la boutique, comme deux gosses qui venaient de se faire courser par la vieille voisine d’en face, qui les aurait pris sur le fait, entrain de faire une énorme bêtise. Milan avait bien du mal à s’arrêter de rire. Il reprit peu à peu son souffle, ainsi que son sérieux, et passa devant la miss, pour finalement que cette dernière lui saute dessus, prenant place sur son dos. Digne d’une enfant ? Mais non voyons… D’une feignante sûrement, mais elle n’était plus une enfance –en apparence et ça Milan n’avait pas manqué de le remarquer. « Aller… Pour te faire pardonner, tu vas m’offrir une glace ! »- lança-t-il en tournant légèrement la tête. Elle lui offrit un joli sourire innocent, pour finir par déposer un baiser sur sa joue. Un baiser qui marqua l’esprit du jeune homme. Il était loin de se douter qu'une nuit allait suffire pour quelque peu changer cette complicité, et instaurer un semblant de malaise entre eux. Il s'est montré franc, et est persuadé qu'elle se refuse à lui en se cachant derrière un mensonge. Il s'est protégé suffisamment longtemps du monde extérieur pour remarquer quand quelqu'un qu'il aime le fait à son tour... Non ?
Dernière édition par Milan O. Alezzati le Dim 18 Avr - 15:50, édité 16 fois